Congés, repos, engagement : Le droit à la déconnexion ?
En cette période estivale, de nombreuses personnes souhaitent prendre des vacances pour profiter d’une pause bien méritée. Cependant, on oublie souvent le droit à la déconnexion.
On appelle le droit à la déconnexion la possibilité pour un salarié de laisser complétement de côté ses outils numériques professionnels en dehors de ses heures de travail. Il est parfois compliqué de se détacher de ses outils numériques pendant ses vacances par curiosité, par sentiments d’engagement ou encore de passe‑temps comme le scroll sur LinkedIn. Néanmoins, il est important de faire la différenciation entre ses heures de travail et ses heures de repos pour la santé mentale du salarié.
Ces outils numériques peuvent les ordinateurs, les logiciels, les téléphones avec les accès à des plateformes comme Teams, Zoom, Slack, etc.
Il est indiqué dans le code du travail que tout salarié à ce droit de déconnexion que ce soit pendant le télétravail, en présentiel au bureau ou encore pour les personnes nomades.
L’objectif principal est de respecter le temps de repos de chacun. Cela concerne, bien évidemment, les congés, les week‑ends, les heures en dehors dès 35 heures officielles (selon le contrat) ou encore durant les arrêts‑maladies, afin de protéger la vie personnelle et familiale des salariés et de protéger leur santé mentale et physique.
C’est la responsabilité de l’employeur de s’assurer que ce droit à la déconnexion soit bien respecté. Parfois, il est difficile de dire « non » à son employeur ou de reporter au lendemain lorsqu’il faut faire quelque chose à la dernière minute. Il faut que les employeurs soient également impliqués dans ce processus de bien‑être.
Pour cela, un employeur doit évaluer les risques d’hyperconnexion de ses salariés et peut réaliser des négociations des représentants du personnel.
- Comment garantir le droit à la déconnexion ?
La manière dépend énormément de chaque entreprise et de ses valeurs. Cela dépend des outils utilisés, des méthodes de travail et du domaine d’activité. Par exemple, il est conseillé de définir des heures de travail précis , travailler avec des plateformes de messagerie de signaux automatiques pour prioriser et différencier des messages urgents ou non et organiser régulièrement des réunions concernant l’organisation du temps de travail, ou encore évaluer correctement la charge de travail du salarié pour être capable de fixer des objectifs atteignables.
Fastcube Academy préconise de passer par la communication transparente et régulière pour suivre l’ensemble de ses salariés et s’assurer du bien‑être au travail.
Pour remarque, il ne faut pas confondre le droit à la déconnexion et le manque d’investissement en entreprise.
Et vous, qu'avez‑vous planifié pour vos vacances cet été ?